Chères amies, chers amis…
Aujourd’hui, on s’assoit pour écouter Mitiku Belachew, le berger éthiopien devenu chirurgien à la renommée mondiale.
A 12 ans, il quitte son village dans les montagnes, se scolarise, gagne une bourse pour étudier la médecine en Belgique et devient une sommité en inventant la pose de l’anneau gastrique par laparoscopie. Il nous raconte son voyage des hauts-plateaux jusqu’aux blocs opératoires et nous invite à « voir de quoi on est capable ».
Alors on s’installe, on lâche prise et on se laisse inspirer sous le tipi.
Bonne écoute !
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Programme
2 min : La tradition de l’oralité
3 min 30 : La nature, sa première école
4 min 40 : Prédire la pluie
6 min : De l’école éthiopienne à l’Université de Liège en Belgique
8 min : Pourquoi la médecine ?
10 min : Essayer de voir de quoi on est capable
12 min : Comment il est devenu chirurgien de l’obésité
14 min 30 : Sa vision de la sérénité
17 min 30 : La méditation
18 min 30 : 30 000 opérations dans le monde entier
20 min : Le racisme
22 min : Assistant dans une université américaine
23 min 15 : Anecdote du chauffeur de taxi
25 min : Anecdote d’un curieux patient
28 min : Conseils aux jeunes
31 min 45 : Ses activités aujourd’hui
34 min 15 : Les qualités d’un bon chirurgien
42 min : Trouver un certain déclic
Citations
» On a un cerveau, des muscles… Et avec cette nature forte, il faut aller aussi loin qu’on peut «
» Un bon chirurgien, ça veut dire se consacrer à l’intérêt du patient «
» Le fatalisme agissant «
» Il y a toujours moyen si on veut. C’est le message du livre «
» Fais ce que ce doit et laisser parler les hommes «
» Essayer de voir de quoi on est capable.Jusqu’où je suis capable d’aller ? Quelle est ma force ? »
» Ce n’est pas la fonction qui nous grandit mais la manière dont on la rempli «
» Trouver un certain déclic. Un intérêt. Quelque chose qu’on devrait faire. Puis se donner les moyens avec la volonté pour s’y donner sans donner une obsession maladive. ESSAYER. Est-ce que je peux ? Est-ce que je veux ? On peut jouer. «
» On doit d’abord s’aimer et avoir un certain respect, un fierté de soi sans avoir de l’égo hypertrophique ni s’imposer aux autres. Et à ce moment là rien ne vous touche. Ce que les autres disent, pensent de vous. Il faut évidemment rester objectif. Il ne faut pas se lamenter pour ça. Les gens sont mal dans leur peau et projettent leurs malheurs »
Lecture
Mitiku Belachew, Le berger devenu chirurgien, chez Persée, 2015.
